Les 4 saisons (mais pas celles de Vivaldi !)
Pour cette sélection, je vous entraîne dans une ronde des saisons un peu particulière. Le plus souvent utilisées dans les arts comme des métaphores de changements, les saisons illustrent les problématiques liées à l'existence humaine. Généralement, elles signent l'éclosion d'un monde nouveau.
En danse, en rompant avec les critères conventionnels en vigueur à l’époque, Le Sacre du printemps d'Igor Stravinsky marque les débuts du ballet moderne, provocant lors de la première un sacré scandale relaté dans la presse française.
En littérature, dans La faute de l'abbé Mouret, Emile Zola met en scène le soleil de l'été, la main invisible du diable : la chaleur, les corps dénudés dans le jardin du Paradou évoquant celui d'Eden... La religion et ses interdits.
Dans Reflets sur la route sombre, Pierre Loti opte pour l'hiver, un style plus flou comme des flocons de neige (qui n'est pas sans rappeler la démarche du courant fondateur de l’Art moderne, l’Impressionnisme). Ce choix esthétique de vagabondage dénote surtout le talent de l'écrivain pour restituer le reflet de nos errances jusqu'à trouver le bon chemin !
Dans la pièce de théâtre, Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, il est question de transformation. Un nouveau monde se fonde sur le pardon et la réconciliation des humains et du peuple des elfes. En approuvant le réel, on se débarrasse de tout ressentiment et de tout instinct de vengeance, on touche la sagesse du bout des doigts.
Et pour finir, je vous laisse méditer sur cette belle phrase d'Albert Camus : Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été"
Enfin, voici une sélection de livres que vous pouvez réserver et venir chercher avant l'été !